la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté
Origine du nom de Fraisans
Fraisans n'est connu par aucun document antérieur au commencement du XII ème siècle. Sa naissance est probablement due à la construction du Château-fort, érigé pendant l'époque féodale par les souverains de Bourgogne, afin de défendre les cours du Doubs. Ce château pourrait être à l'origine de l'étymologie de Fraisans, car dans certains ouvrages, l'origine serait un nom propre: Frize. En revanche, si l'on se reporte à l'historique de Frasne ou Franois, on apprend que ces noms sont très courant en Franche-Comté et seraient issus de Fraxinus (frêne). Ces communes auraient tiré leur nom des essences forestières qui croissaient avec le plus d'abondance sur leur territoire.
Son histoire
Siège d'une prévôté des Comtes de Bourgogne regroupant une vingtaine de villages. A l'origine, sans doute, du village, le château domanial des Comtes de Bourgogne, dont les ruines dominent la colline de Mignot. Il fut détruit par les troupes de Louis XI en lutte contre Charles le Téméraire en 1477.
Le village primitif était regroupé plus en aval autour du pont qui gardait la route du sel à travers la forêt de Chaux; pont détruit à plusieurs reprises au cours des guerres des XVème - et XVIème siècles et situé 200 m en aval du pont actuel.
Extrait du site :
http://www.fraisans.fr/presentation_commune_12d1histoire.html
Patrimoine bâti
Forges citées en 1365
Reconstruction par les Nardin en 1526 : haut fourneau sur la rive droite du Doubs et forge sur la rive gauche.
Demeure (logement patronal) dite château Nardin ou le Manoir
Le 27 mars 1526, Marguerite d'Autriche accorde à Pierre Nardin l'autorisation de construire à Fraisans "maisons et forges, instruments et toutes choses propres à forger fer". En avril 1528, elle l'anoblit ainsi que son frère Nicolas, codirecteur des forges.
Les deux logements patronaux dits châteaux Nardin sont vraisemblablement bâtis à cette époque. Les Nardin restent associés à la direction des forges jusqu'en 1670, date à laquelle Etienne, descendant de Pierre, vend les deux tiers restant en sa possession.
La demeure est actuellement une habitation privée.
Exploitation par les Pourcheresse au 18e siècle,
Demeure (logement patronal) dite château Brunet, actuellement maison de retraite
Le château destiné à Jean Pourcheresse, possesseur des forges de Fraisans depuis 1708, est achevé en 1715. Son parc aurait été créé suivant des plans de Le Nôtre. Erigé en fief en 1730, le domaine est vendu comme bien national en 1795. Propriété d'une dame Pourcheresse épouse Brunet de la Renoudière-Puisaye en 1837, il est acheté par la commune en 1865 pour le compte de la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Le logement patronal accueille des cadres avant d'être échangé, en 1927, à la société la Comtoise immobilière contre 500 de ses actions. Il a été transformé en maison de retraite privée en 1968.
Demeure (logement patronal) dite le Petit château
Le Petit château est bâti en 1741 (date portée sur la clef du portail) pour Jacques-François Pourcheresse, maître des forges de Fraisans. Acheté en 1796 (partie) et 1803 par l'un de ses successeurs, André Caron, ce logement patronal devient par la suite résidence de Léonard, frère et associé d'André dans la société Caron. Vendu en 1934 à Keiser-Morel par la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, il se compose de neuf pièces au rez-de-chaussée et six à l'étage de comble du bâtiment principal, remise et trois pièces dans le corps de bâtiment à gauche, buanderie et bûcher dans celui de droite. C'est une habitation privée.
Exploitation par les Caron à partir de 1782 (société Caron Frères en 1789) .
Demeure (logement de contremaître)
En 1794 sont signalés sur la rive gauche du Doubs, face à la forge, des logements et jardins d'ouvriers, la maison du régisseur et deux bâtiments à étage "en forme de caserne". Ils ont probablement été reconstruits au 19e siècle.
Le logement de contremaîtres fut vraisemblablement rebâti vers 1825, en même temps qu'était édifiée la Gérance (logement patronal voisin) . Il a été agrandi et surélevé par la suite, peut-être dans les années 1860 ou 1870 alors qu'il accueillait l'administration centrale de l'usine. Il abrite actuellement des appartements.
Les logements d'ouvriers dans son prolongement étaient du même modèle que les "séries" édifiées près du haut fourneau entre 1856 et 1870. Vendus en 1926 à la manufacture d'outillage LEAM, située au lieu-dit Mignot, au bout de la rue de la Vieille Forge, ils ont tout comme elle été démolis, à l'exception d'un corps de bâtiment intermédiaire.
Entre 1822 et 1825, François Caron, maître des forges de Fraisans avec son frère Théodore, fait démolir une ancienne bâtisse pour la remplacer par le logement patronal dit le château des Forges et ses dépendances.
( Demeure et bûcher remarquables : façade antérieure du logement patronal munie d'un balcon soutenu par 6 colonnes doriques. Accès aux étages par un escalier tournant suspendu coiffé d'une fausse voûte en cul-de-four. A l'est bûcher ouvert d'une serlienne. A l'ouest bâtiment des écuries et remise avec étage en surcroît couvert de tuiles plates.)
Il acquiert également les ruines du château fort pour agrandir son parc.
Rebaptisée la Gérance, la demeure accueille à partir de 1854 les directeurs de la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté.
Après la dissolution de cette dernière, elle est acquise par la Société immobilière de Fraisans qui en loue les appartements.
château du Cheval blanc ou château Vermot, puis école ; mairie
Construction entre 1822 et 1825, au lieu-dit le Rocher du Cheval blanc (actuel Sur le Mont) , d'un logement patronal destiné à Théodore Caron, maître des forges de Fraisans avec son frère François. Complété par un bâtiment dit l'Orangerie regroupant serres et dépendance .
Acheté par l'abbé Vermot en 1848, l'ensemble est destiné à abriter une maison de retraite pour prêtres.
La société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté l'acquiert en 1858 et, après des travaux fin 1866, y installe une école de garçons, le logement de l'instituteur et la mairie.
Le 1er mai 1867, le presbytère occupe un bâtiment annexe à l'est. L'ensemble est vendu à la commune le 19 mai 1868.
En 1982 sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques les façades et la toiture du logement patronal ainsi que le grand escalier avec sa rampe et sa cage décorée. La demeure abrite actuellement la mairie et des appartements, le presbytère est une habitation privée.
description : Accès à la terrasse par un escalier droit à 3 paliers. Logement patronal : plafond des paliers du grand escalier décoré de peintures à sujet mythologique.
Ancien presbytère : étage de soubassement, un étage carré et étage de comble, toit à longs pans et pignon couvert.
Construction ou aménagement de logements de 1856 à 1866 :
d'une école de filles (détruite) de 1862 à 1865,
d'une école de garçons en 1866,
d'un hôpital entre 1863 et 1868.
Cité ouvrière dite cité des Séries
Après la création de la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté en 1854, la construction de la forge neuve en 1856 entraîne un rapide accroissement de la population locale. De 256 habitants en 1856, Fraisans passe à 3049 en 1866. Des cités ouvrières sont alors bâties.
La première, pouvant accueillir plus de 200 familles, prend place sur la rive droite du Doubs près du pont. Elle se compose de six bâtiments de 65 m de long, appelés séries, alignés trois par trois de chaque côté de la rue conduisant à l'usine.
Les plus anciens, entre 1856 et 1861, sont composés de deux logements en profondeur par travée, chaque logement formé de deux pièces (une à l'étage) et possédant une entrée particulière.
Les plus récents, vers 1865, sont à deux étages avec accès au second par un escalier extérieur en bois et une galerie couverte.
Des jardins sont ménagés à proximité.
La première série au nord, face à l'école des filles, abritait la coopérative (boulangerie, épicerie et boucherie) avant qu'elle ne soit transférée dans un bâtiment proche.
Celle au sud, près du pont, fut remplacée par deux pavillons vers 1970.
Vers 1859, la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté fait construire cet immeuble, dit la Caserne, à l'emplacement d'une maison démolie vers 1825. Il abrite une centaine de personnes dans trois étages de logements.
Vendu le 10 février 1927 à Faivre-Cable, il accueille un garage. Divisé par la suite, il est actuellement occupé par un vidéo-club et un bar-tabac. Moitié gauche désaffectée. Les baies du premier étage sont murées.
Cité ouvrière (cité de contremaîtres)
La cité a été démolie en 1976.
Immeuble à logements dit la Caserne, actuellement café ; magasin de commerce
En 1863, le long d'une rue ouverte vers 1858 par la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, sont construits cinq pavillons de quatre logements chacun, destinés aux contremaîtres de l'usine. Le deuxième en partant du pont est agrandi en 1866 afin d'accueillir un hôpital avec pharmacie. Tenu par des religieuses, celui-ci ferme ses portes peu avant la Deuxième Guerre mondiale. Vendus par la société entre les deux guerres, certains pavillons ont été modifiés depuis.
Cité ouvrière dite cité des Madiottes à Fraisans (39) Vers 1866, la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté fait construire, à l'origine pour des contremaîtres et employés, la cité dite des Madiottes, desservie par un chemin privé et munie d'un puits. Chacune des onze maisons a 5, 50 mètres de largeur en façade sur 6 en longueur. Elle se compose d'une pièce au rez-de-chaussée et d'une à l'étage "avec jardin et aisance, cave surmontée d'un grenier à proximité".
Dès la fin du 19e siècle, les maisons sont cédées aux locataires qui le désirent avec cette clause restrictive qu'ils ne pourront les revendre qu'au personnel des forges.
En 1943, afin de se défaire de la cité, la société crée un lotissement et neuf des onze lots, d'une largeur moyenne de 12 mètres, sont mis en vente. Certaines maisons sont par la suite réunies par des constructions
A Fraisans, menacée par le canal à grand gabarit, l'usine est en ruine et nombre de logements ont disparu
l'hôtel des Forges.
Parmi eux, l'hôtel des Forges : maison proposée en 1841 par un dirigeant de l'usine pour servir d'église, puis abritant des logements et (à partir de 1863) la gendarmerie, avant d'être transformée en hôtel de voyageurs (démoli en 1987) .
Patrimoine industriel
Forges citées en 1365
Le 27 mars 1526, Marguerite d'Autriche accorde à Pierre Nardin l'autorisation de construire à Fraisans "maisons et forges, instruments et toutes choses propres à forger fer"
Reconstruction par les Nardin en 1526 : haut fourneau sur la rive droite du Doubs et forge sur la rive gauche.
Exploitation par les Pourcheresse au 18e siècle
Les forges de Fraisans fonctionnent à peu près sans discontinuité au XVII° siècle.
En 1744, le fourneau produit près de 1 500 millires de livres pesant de fonte par an, et les cinq feux de forges près de 900 milliers de fer ; deux martinets complètent l’installation. Le fer est en partie exporté pour la marine à Toulon.
Cet établissement est désigné en 1768 comme l’un « des plus grands de la région » par Gabrial Jars, auteur de rapports sur l’activité métallurgique en France. La production de fer par les ateliers de la forge reste stable jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Avec une consommation annuelle de 25 000 cordes de bois, en 1784, les forges de Fraisans constituent alors de loin l’élément le plus important de la métallurgie comtoise, la quinzaine d’autres grosses forges comtoises n’en consomment que 9 à 13 000 (les salines de Salins et d’Arc-et-Senans ont une consommation de 10 000 cordes chacune).
A partir de 1782 (société Caron Frères en 1789).
Trois haut fourneaux et trois feux de forges, entre les mains de plusieurs propriétaires jusqu’à l’Empire, existent à Fraisans. Le tout est groupé entre les mains de l’un des derniers fermiers de l’Ancien Régime, Léonard Caron.
Rachat par Alexandre Guénard en 1853
qui en fait l'apport dans la société des Forges de Fraisans, Clairvaux et la Saisse, créée la même année avec les frères Lemire.
1833, 2e turbine Fourneyron commercialisée.
1837, récupération des gaz au gueulard.
Le 13 novembre 1854 fut constituée la “Société des Hauts Fourneaux Forges et Fonderies de Franche-Comté”, qui regroupait les usines à. Fraisans, Rans, le Moulin-Rouge, Torpes, Casamène, Lods, Châtillon, Chenecey, Quingey, Bourg-de-Sirod, Champagnole, Pont-du-Navoy, La Saisse, Clairvaux, les mines de fer d’Ougney et de la forêt d’Arne. Bientôt s’y ajoutèrent les établissements de Dole, Pesmes, Valay, Bézouotte.
L’importance des capitaux réunis permettait d’envisager la réorganisation de l’industrie sur des bases nouvelles. Le maître de forges de Lods, Jules Vautherin, était le principal actionnaire, mais aussi la “tête pensante” de l’association. C’est lui qui allait l’engager dans les techniques de progrès.
L'usine devient le centre d'un ensemble regroupant 22 établissements en1860.
Extrait de l’ouvrage “Rans et Ranchot au cours des âges” par Gabriel Pelletier:
De 1856 à 1885, développement comprenant :
1856 grande forge à l'anglaise (la forge neuve) 22 fours à puddler et 16 à souder, 4 marteaux-pilons à vapeur, 5 trains de laminoirs mus par 4 machines à vapeur de 130 ch chacune alimentées par 51 chaudières chauffées par les fours.
1863 haut fourneau au coke et convertisseur Bessemer.
1863 fonderie, aciérie
1865 atelier de construction,
chaînerie,
1882 acier Clapp et Griffiths
1884 four Martin-Siemens
1885 atelier de galvanisation et d’étamage
La présence du canal du Rhône au Rhin permet l’aménagement d’un port (1859) près des usines, et une dérivation de la ligne de chemin de fer Dole-Besançon est mise en place, 1864, achèvement de la voie ferrée la reliant à la mine de fer d'Ougney et aux hauts fourneaux de Rans.
Mais les immobilisations financières trop importantes et une mauvaise gestion rendent l’exploitation peu rentable.
En 1899, les usines de Fraisans comprennent un haut fourneau au coke – la production de fonte au bois est abandonnée autour de 1875-1880 –, quatre aclénes (deux tours Bessemer et deux tours Martin), fonderie, forge, ateliers de construction, de galvanisation, frétilerie et pointerie. Les transformations technologiques entraînent la recherche d’une concentration verticale comprenant des mines de houille dans le centre de la France, tandis que les autres usines comtoises du groupe perdent de leur importance relative.
Au début du XX° siècle, Fraisans a pour spécialité la fabrication des chaînes de marine, après avoir produit des rails de chemin de fer à partir des années 1860. La fabrication de traverses métalliques à fourni des matériaux à l’exposition parisienne de 1889 ; le seizième de la production de Fraisans pour cette année est absorbée par cette opération publicitaire (galerie d’honneur) !
Le fil de fer, produit traditionnel de plusieurs forges du groupe (notamment dans les vallées de la Loue et de l’Ain), reste un poste important de la production de Fraisans.
Mais les crises traversées, mal gérées, rendent toutes ces transformations inopérantes quant aux résultats financiers.
Une grave crise de débouchés (rupture avec la compagnie P.L.M.) provoque le chômage de mille ouvriers sur quinze cent ; les mauvaises conditions salariales entraînent d’importants mouvements sociaux en 1910, avec une grève de trois mois dans les ateliers de construction : les meilleurs éléments quittent l’usine, dont l’effectif passe à moins de sept cent ouvriers en 1916, cent vingt en 1930.
Le mieux apporté par les fabrications de guerre n’a constitué qu’un sursaut ; le retour de la Lorraine dans le marché français, l’évolution des marchés, les problèmes de gestion financière propres à la société entraînèrent la fermeture des usines de Fraisans – qui ne comprenaient plus depuis 1924 que l’atelier de construction – en novembre 1934 : la reconversion de plusieurs usines de la Société des forges de Franche-Comté dans la production d’électricité (trop tard pour prendre une part de premier plan sur le marché) ne permet pas à Fraisans de conserver une place dans l’industrie régionale et française.
Des usines de Fraisans au moment de leur splendeur, reste un document exceptionnel : la maquette animée, réalisée par un de ses ouvriers, Paul Bauchot, dans les dernières années du siècle dernier. Présentée sur les foires sous un autre nom évoquant le Creusot (elle y est aujourd’hui conservée à l’écomusée de la Verrerie), elle correspond en fait au type de technologie utilisée dans la plus grande usine jurassienne.
François Lassus
Extrait du "Guide du Jura", P.Gresser, C.Mercier, A.Robert, M.Vernus,Ed.La Manufacture, 1988, Lyon
Centrale électrique en 1900 dans le bâtiment de la vieille forge dit le Sénat.
1910, fermeture de la vieille forge et installation d'un théâtre dans le Sénat.
De 1914 à 1920, construction d'une centrale électrique à la forge neuve avec cheminée à claveaux préfabriqués en béton armé.
Fermeture progressive de 1924 à 1936.
Avril 1946, décret de nationalisation des centrales électriques consacrant la disparition de la société, dont les établissements s'étaient reconvertis en centrales hydroélectriques.
Occupation temporaire par diverses sociétés jusqu'en 1984.
Site abandonné et menacé par la construction du canal à grand gabarit.
Source :
© Inventaire général, 1989- rédacteur(s) : Poupard Laurent
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Franche-Comté
9 bis, Rue Ch. Nodier 25043 BESANCON Cedex - 03.81.65.72.10
http://www.culture.fr/recherche/?typeSearch=collection&SearchableText=Fraisans&portal_type=CLT_Site_Note
http://artic.ac-besancon.fr/college_gustave_eiffel/index/sommaire/fraisans/forges.htm
http://www.racinescomtoises.net/?Forges-de-Fraisans
Evolution des effectifs
années | Evolutions des effectifs ouvriers |
1789 | 354 |
1857 | 428 |
1862 | 600 |
1865 | 1500 |
1886 | 900 |
1924 | 200 |
1932 | 100 |
1945 | 150 |
1886, crise et licenciement des deux tiers du personnel.
1901, grève de 3 mois à l'atelier de construction.
Principales réalisations :
Le pont Alexandre III à Paris. Inauguré en 1900, il est fait d'une seule arche métallique de 107,50 mètres de long sur 40 mètres de large.
d'autres ponts à Lyon, Paris, en Afrique, ...
La Gare de Lyon à Paris.
La Gare de Perrache à Lyon
Les premières traverses métalliques de chemin de fer
Construction d'une partie de la grande Galerie de l'Exposition Universelle de 1889 ainsi que le premier étage de la tour Effel.